Je vous propose cette fois-ci une petite excursion dans le secteur de l'esthétique.
Lorsque je me suis installée dans le quartier il y a plus de 30 ans, 2 petits salons de coiffure se partageaient les clients.
L'un Capillifolie, au 218 Chemin du Roucas Blanc, était tenu par deux dames très sympathiques, Maryline et Marie-Té. Depuis leur départ, c'est de restauration qu'il s'agit ; ce sera l'occasion d'un prochain article.
L'autre salon, situé sur la Place du Terrail au 243 Chemin du Roucas Blanc, existe toujours, et c'est une chance pour les habitants du quartier, sous le nom à présent de L'Artisan Coiffeur.
Autrefois ce salon appartenait à René, un personnage dont beaucoup d'anciens se souviennent. "C'était une figure", m'a dit l'une d'elle, "c'était la gazette du quartier". A tel point que, en plus de la clientèle, s'y retrouvait un petit groupe de dames âgées qui s'installaient là uniquement pour écouter ou se raconter les derniers potins, un peu à la manière d'un salon de thé. Parallèlement René officiait dans un ehpad et s'était attaché aux résidents qu'il coiffait. Lorsqu'il apprit un soir que le personnel de nuit manquait, il proposa de rendre service et de faire présence une nuit, puis deux, puis ce devint son second boulot. Puis son boulot unique quand une allergie aux produits l'empêcha de poursuivre son métier de coiffeur.
Avec lui travaillait Solène Pisani qui terminait alors son brevet professionnel. Lorsque René chercha un acquéreur, il exigea que sa jeune employée puisse rester. Cédric Mosbah travailla donc quelques années avec Solène, avant d'ouvrir, sous la même enseigne, deux autres salons à Périer et Paradis.
Entre temps, le départ de la fleuriste, qui occupait un commerce mitoyen, lui permit de s'agrandir, d'étoffer son équipe, d'accueillir plus de clients et d'étendre sa gamme de soins.
Dans ce salon, vous pourrez trouver évidemment toutes les prestations classiques : shampoing, coupe, coiffage pour femme, homme ou enfant. Et aussi des balayages ou mèches, et colorations. Mais savez-vous qu'on pratique ici des colorations végétales à base d'huiles essentielles et de cire d'abeille, sans ajout d'ammoniac et donc forcément avec moins de chimie ?
On peut aussi s'offrir d'autres prestations moins classiques.
Solène m'a expliqué ce qu'était le lissage brésilien, un soin lissant à base de kératine, qui a pour but d'hydrater et de nourrir le cheveu ; il n'est donc pas uniquement destiné aux cheveux frisés.
Je ne connaissais d'extensions que celles que l'on voit sur des cheveux nattés, notamment dans des coiffures africaines. Or j'ai appris que les extensions permettent aussi d'ajouter de la masse aux cheveux et contentent une clientèle fidèle entre deux âges. Il faut savoir néanmoins que ces extensions "sur mesure" (en fonction de la couleur mais aussi de l'épaisseur du cheveu) sont coûteuses car non seulement elles nécessitent un certain savoir-faire mais des cheveux avec un contrôle qualité exigeant et qui respectent des normes éthiques très strictes.
Enfin j'ai découvert qu'au delà de la coiffure, toute une gamme d'autres prestations étaient proposées : rehaucils ou extension de cils, onglerie (avec Emilie) et même... épilation, dans une cabine dédiée au fond du salon.
Solène, qui est originaire d'Aubagne et qui est maintenant gérante du salon, a voulu être coiffeuse "depuis qu'elle est toute petite". Et elle adore ce qu'elle fait. Il y a les gestes techniques bien sûr et des compétences sans cesse enrichies par des formations régulières qui sont aussi de riches moments d'échanges avec d'autres coiffeurs. Et puis des qualités humaines. Si pour certains clients, "aller chez le coiffeur" est un passage nécessaire qui doit être efficace et rapide, pour beaucoup c'est une vraie pause détente et un soin, "qui devrait être remboursé par la Sécurité Sociale" lui a-t-on dit un jour. "Il faut aimer les gens", m'a confié Solène. "On est là pour rendre les gens beaux !" C'est vrai que quand on va chez le coiffeur, c'est l'image de soi qui est en jeu, vis à vis de soi et des autres. Et puis c'est parfois un temps d'échanges aussi, voire même de confidences, et peu à peu des liens se créent... avec une clientèle qui vient pour 60 % environ du quartier.
Tous les clients que j'ai questionnés étaient ravis : une équipe compétente (Solène, Claire, Emilie et aussi Romane parfois), d'une grande gentillesse, très attentive, quasiment jamais en retard sur l'heure d'un rdv... et puis quel plaisir d'aller chez sa coiffeuse à pied ! Un commerce de proximité, un de plus, qu'il faut tout faire pour garder !!
Lorsque je me suis installée dans le quartier il y a plus de 30 ans, 2 petits salons de coiffure se partageaient les clients.
L'un Capillifolie, au 218 Chemin du Roucas Blanc, était tenu par deux dames très sympathiques, Maryline et Marie-Té. Depuis leur départ, c'est de restauration qu'il s'agit ; ce sera l'occasion d'un prochain article.
L'autre salon, situé sur la Place du Terrail au 243 Chemin du Roucas Blanc, existe toujours, et c'est une chance pour les habitants du quartier, sous le nom à présent de L'Artisan Coiffeur.
Autrefois ce salon appartenait à René, un personnage dont beaucoup d'anciens se souviennent. "C'était une figure", m'a dit l'une d'elle, "c'était la gazette du quartier". A tel point que, en plus de la clientèle, s'y retrouvait un petit groupe de dames âgées qui s'installaient là uniquement pour écouter ou se raconter les derniers potins, un peu à la manière d'un salon de thé. Parallèlement René officiait dans un ehpad et s'était attaché aux résidents qu'il coiffait. Lorsqu'il apprit un soir que le personnel de nuit manquait, il proposa de rendre service et de faire présence une nuit, puis deux, puis ce devint son second boulot. Puis son boulot unique quand une allergie aux produits l'empêcha de poursuivre son métier de coiffeur.
Avec lui travaillait Solène Pisani qui terminait alors son brevet professionnel. Lorsque René chercha un acquéreur, il exigea que sa jeune employée puisse rester. Cédric Mosbah travailla donc quelques années avec Solène, avant d'ouvrir, sous la même enseigne, deux autres salons à Périer et Paradis.
Entre temps, le départ de la fleuriste, qui occupait un commerce mitoyen, lui permit de s'agrandir, d'étoffer son équipe, d'accueillir plus de clients et d'étendre sa gamme de soins.
Dans ce salon, vous pourrez trouver évidemment toutes les prestations classiques : shampoing, coupe, coiffage pour femme, homme ou enfant. Et aussi des balayages ou mèches, et colorations. Mais savez-vous qu'on pratique ici des colorations végétales à base d'huiles essentielles et de cire d'abeille, sans ajout d'ammoniac et donc forcément avec moins de chimie ?
On peut aussi s'offrir d'autres prestations moins classiques.
Solène m'a expliqué ce qu'était le lissage brésilien, un soin lissant à base de kératine, qui a pour but d'hydrater et de nourrir le cheveu ; il n'est donc pas uniquement destiné aux cheveux frisés.
Je ne connaissais d'extensions que celles que l'on voit sur des cheveux nattés, notamment dans des coiffures africaines. Or j'ai appris que les extensions permettent aussi d'ajouter de la masse aux cheveux et contentent une clientèle fidèle entre deux âges. Il faut savoir néanmoins que ces extensions "sur mesure" (en fonction de la couleur mais aussi de l'épaisseur du cheveu) sont coûteuses car non seulement elles nécessitent un certain savoir-faire mais des cheveux avec un contrôle qualité exigeant et qui respectent des normes éthiques très strictes.
Enfin j'ai découvert qu'au delà de la coiffure, toute une gamme d'autres prestations étaient proposées : rehaucils ou extension de cils, onglerie (avec Emilie) et même... épilation, dans une cabine dédiée au fond du salon.
Solène, qui est originaire d'Aubagne et qui est maintenant gérante du salon, a voulu être coiffeuse "depuis qu'elle est toute petite". Et elle adore ce qu'elle fait. Il y a les gestes techniques bien sûr et des compétences sans cesse enrichies par des formations régulières qui sont aussi de riches moments d'échanges avec d'autres coiffeurs. Et puis des qualités humaines. Si pour certains clients, "aller chez le coiffeur" est un passage nécessaire qui doit être efficace et rapide, pour beaucoup c'est une vraie pause détente et un soin, "qui devrait être remboursé par la Sécurité Sociale" lui a-t-on dit un jour. "Il faut aimer les gens", m'a confié Solène. "On est là pour rendre les gens beaux !" C'est vrai que quand on va chez le coiffeur, c'est l'image de soi qui est en jeu, vis à vis de soi et des autres. Et puis c'est parfois un temps d'échanges aussi, voire même de confidences, et peu à peu des liens se créent... avec une clientèle qui vient pour 60 % environ du quartier.
Tous les clients que j'ai questionnés étaient ravis : une équipe compétente (Solène, Claire, Emilie et aussi Romane parfois), d'une grande gentillesse, très attentive, quasiment jamais en retard sur l'heure d'un rdv... et puis quel plaisir d'aller chez sa coiffeuse à pied ! Un commerce de proximité, un de plus, qu'il faut tout faire pour garder !!
Ouvert le mardi et le mercredi de 9h à 18h30, le jeudi de 10h à 19h, le vendredi et le samedi de 9h à 19h.
Tèl : 04.91.31.50.37
En dehors des périodes très chargées (fêtes, rentrée scolaire, approche de l'été..), n'hésitez pas à passer même sans rdv.
A bientôt pour une prochaine rubrique :)
Aline
le 15 octobre 2023